Ça va bien aller,

prenez soin de vous !

 

 

 

 

 

Publié par Cercle de Fermières de Montréal-Nord

 

Émilie Gamelin est la fondatrice
des Soeurs de la Providence.  
Durant les journées de la
culture vous pourrez découvrir
qui est cette grande dame et
ce qu'elle a fait
d'exceptionnelle !

 

 

 

Émilie Tavernier est née à Montréal le 19 février 1800 d'une famille nombreuse. Jeune fille, elle verra neuf de ses frères et soeurs mourir.  Sa mère décède lorsqu'elle n'a que 4 ans, son père lorsqu'elle a 14 ans.  En 1823, elle épouse Jean-Baptiste Gamelin, il décède quatre ans plus tard.  Ils auront 3 enfants qui ne survivront pas au choléra.  Après toutes ces années de malheur, elle trouve réconfort dans la contemplation de la Vierge Marie.  Elle choisit de consacrer sa vie et son amour au secours des personnes malades et des plus démunis de l'époque.  Au fil des ans, elle devient membre de différentes organisations caritatives, dont la Confrérie du Bien public, la Société des Dames de Charité, la Confrérie de la Sainte-Famille, la Confrérie du Sacré-Cœur et de l’Association des dames de Saint-Jacques.


Une épidémie de choléra éclate en 1832 près de 3000 personnes succombent en seulement quinze jours. Montréal perdra plus de 10% de sa population. Émilie Gamelin et les Dames de charité prêteront main forte aux Sœurs Grises auprès des malades, des veuves et des orphelins. 
 

De 1837 à 1838, la rébellion des Patriotes éclate et les prisons regorgent de détenus politiques. Émilie est la seule personne qui obtient un permis général lui permettant de se rendre auprès des détenus. Elle s’occupe alors de leur porter secours, servant de pont de communication entre les prisonniers et leurs familles. Elle leur apporte des provisions, leur donne de l’espoir et nourrit leur foi. Émilie ne tarde pas à recevoir une foule de visiteurs et des lettres de parents ou d’amis des prisonniers, qui lui confient des dons et des messages. On la surnomme alors l’Ange des Prisonniers.
 

Ce n'est qu'en 1843, Émilie Gamelin prend l'habit des novices de la Providence. Le 29 mars 1844, Mgr Bourget érige canoniquement la communauté religieuse. Sept novices, dont Madame Gamelin, prononcent les vœux de pauvreté, chasteté, obéissance et du service des pauvres, dans la chapelle de l'Asile de la Providence. Le lendemain, Émilie Tavernier-Gamelin est élue supérieure de la communauté, fonction qu’elle occupera jusqu’à sa mort, le 23 septembre 1851.  Affaiblie par son œuvre caritative exceptionnelle, elle est emportée le 23 septembre 1851 par l'épidémie de choléra qui sévit à nouveau à Montréal.
 

À la mort de Mère Gamelin, les Filles de la Charité, Servantes des pauvres, connues dans le monde comme les Sœurs de la Providence, avaient déjà ouvert des maisons et des œuvres dans les villes de Montréal, Longue-Pointe (ancienne municipalité dans l’est de l’île de Montréal), Laprairie, Sorel et Joliette…. une expansion qui ne faisait que commencer, et qui allait prendre une ampleur qu’on ne pouvait soupçonner!   Jean-Paul II la proclamé bienheureuse le 7 octobre 2001.
 

Montréal honore depuis quelques années son nom, le square Berri ayant été rebaptisé parc Émilie-Gamelin. Il est situé entre les rues Berri et Saint-Hubert et fait face à la rue Sainte-Catherine, occupant l'ancien emplacement de l'immeuble des Sœurs de la Providence.

 

Source :

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89milie_Gamelin

http://www.providenceintl.org/fr/histoire_historique.php
 

Recherche :  Madeleine Geffard

 

 

Pour information :

514-334-9090  ext. 223

      HORAIRE ET LIEU DE L’ACTIVITÉ

27, 28 et 29 septembre 2013 

Vendredi Samedi Dimanche
VISITE  GRATUITE

10h à 12h 
13h à 16h
12055 rue Grenet
Montréal

 Côte-Vertu 
 
VISITE  GRATUITE

10h à 12h 
13h à 15h
12055 rue Grenet
Montréal

 Côte-Vertu 
 
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Commenter cet article
J
<br /> Une belle page d'histoire, merci<br />
Répondre
C
<br /> <br /> Merci,  ce fut une belle expérience pour moi aussi faire cet article.  Je ne connaissais pas Émilie Gamelin, seul le nom du parc avec les carrés rouges me disais quelque chose !<br />  Les journées de la culture ont du bons même si on ne va pas à l'exposition, on apprend quelque chose !<br /> <br /> <br /> <br />